3/04/24 : Rencontre-débat autour de la généralisation de l’éducation artistique et culturelle à l’Ecole

Quels sont les défis à relever pour garantir une éducation artistique inclusive pour les élèves ? Comment cultiver une véritable transformation culturelle au sein des établissements scolaires ? Ces questions alimenteront la rencontre que nous organisons le mercredi 3 avril en présence des acteurs de PEGASE, Programme Expérimental de Généralisation des Arts à l’École, qui a irrigué pendant 5 ans des établissements de l’académie de Versailles.

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Dialoguer avec des représentants du domaine éducatif, artistique et culturel

Conçu par la Fondation Daniel et Nina Carasso et l’académie de Versailles, le programme PEGASE a développé, entre 2018 et 2023, des activités artistiques auprès de 10 000 élèves de la maternelle au lycée, en collaboration avec les équipes pédagogiques et les acteurs culturels des territoires concernés. Ses ambitions ? La réussite des élèves, l’engagement citoyen, la transdisciplinarité et la fluidité du vivre ensemble à l’école. Dès sa mise en œuvre dans 5 établissements, ce programme a fait l’objet d’une recherche-évaluation par une équipe de chercheurs indépendants pour en mesurer les effets sur les élèves et la communauté éducative dans son ensemble, et pour en valoriser les bonnes pratiques.

Afin de partager les principaux résultats de cette démarche et d’échanger sur les perspectives de généralisation de l’éducation artistique et culturelle à l’école à l’échelle nationale, nous organisons une rencontre-débat le mercredi 3 avril 2024 à la Gaîté Lyrique à Paris, également accessible en ligne, de 15h à 18h.

Programme de la rencontre

Accueil à partir de 14h30, Gaîté Lyrique, 3bis Rue Papin, 75003 Paris

15h Introduction

Mot de bienvenue de Juliette Donadieu, Directrice générale de la Gaîté Lyrique

Interventions de :

  • Benoît Mounier, Directeur général France de la Fondation Daniel et Nina Carasso
  • Etienne Champion, Recteur Académie de Versailles

 

15h15 Pourquoi avoir mis en place un Programme Expérimental de Généralisation des Arts à l’École ?

Co-intervention de Klaus Fruchtnis, Responsable de l’axe Art Citoyen de la Fondation Daniel et Nina Carasso et Marianne Calvayrac, Déléguée académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle, Conseillère technique du recteur de l’académie de Versailles.

15h25 « 2019-2023 : quatre ans au sein du Programme Expérimental de Généralisation des Arts à l’École, de la maternelle au lycée sur l’académie de Versailles » : Présentation de la recherche-évaluation

16h10 Table ronde 1 : Partage d’expériences, de réussites et de défis rencontrés dans le cadre de PEGASE avec la participation de différents acteurs du programme

16h55 Table Ronde 2 : Regards croisés sur les perspectives de généralisation de l’éducation artistique et culturelle à l’aune de l’expérimentation PEGASE

17h40 Synthèse et conclusion

18h Cocktail

Une recherche-évaluation au service du rayonnement des bonnes pratiques en matière d’éducation artistique et culturelle

Expérimental et innovant, le programme PEGASE a fait l’objet d’une évaluation du travail accompli par les élèves, les enseignants, les artistes et les acteurs du programme, afin d’analyser les conditions dans lesquelles un programme d’éducation artistique et culturelle peut contribuer à la réussite de tous les élèves.

Réalisée de manière indépendante par une équipe de 4 chercheurs en éducation de Cergy-Paris Université et de l’Université de Paris-Est-Créteil – Audrey Boulin, Dieynébou Fofana-Ballester, Benjamin Moignard et Rosa Maria Bortolotti – avec différents intérêts et spécialités, cette recherche-évaluation s’appuie sur une méthodologie mixte qui articule des données quantitatives et qualitatives recueillies pendant 3 années : « Ce rapport se veut une contribution à l’analyse collective des besoins comme des ressources disponibles dans ce programme, et plus largement à l’idée d’une généralisation de l’EAC qui devrait profiter au plus grand nombre » explique le groupe universitaire. « Tout au long de cette enquête, nous avons été vigilants à ne pas nous enfermer dans un rapport prescripteur aux terrains. Ce serait céder à la facilité des positions théoriques plutôt que d’affronter les tensions de l’analyse et de ses complexités. Il nous semble que le temps de la généralisation de l’EAC pose des défis fondamentaux qu’il ne faut pas négliger, au risque de dénaturer profondément son ambition. »

Les conclusions rendues par le groupement d’universitaires soulignent 3 points cruciaux :

  • – Les projets doivent être coconstruits avec les élèves ;
  • – Les projets doivent valoriser les sorties et privilégier la rencontre avec les œuvres en dehors de l’environnement scolaire ;
  • – Les projets doivent prévoir des espaces d’interactions dynamiques et innovants privilégiant de bonnes relations entre les acteurs (élèves, enseignants et intervenants) tout en respectant le cadre scolaire.